Pardon 2 - Le pardon à soi-même

Je me pardonne d’avoir eu des pensées négatives envers moi-même et envers les autres et je suis résolu de ne plus en avoir.[1]

Pardonner à un autre ce n’est pas facile, se pardonner à soi-même c’est plus facile. Finalement quand nous sommes en colère après quelqu’un, quelle est la véritable cause de cette colère. La véritable cause est une pensée négative que j’ai envers moi-même ou envers celui que j’estime être la cause de ma colère. J’ai lu dans un livre « Vivre sa spiritualité au quotidien. » qu’à la libération d’un camp en Allemagne, un juif n’avait pas l’air affecté par les sévices infligés par les allemands. Les américains ont crus que c’était parce qu’il n’était pas là depuis longtemps alors que çà faisait plusieurs années qu’il était prisonnier. Il avait décidé de pardonner. 

Sachant que nos problèmes sont certainement moindres que les siens, il est important de pardonner, tout d’abord parce qu’en pardonnant (cet exemple en témoigne) on se fait d’abord du bien à soi-même.

Et là, dans cette phrase que je  vous propose, il n’est même pas nécessaire de pardonner quelqu’un ou quelque chose, mais de se pardonner à soi-même ses propres pensées négatives. Et là ce n’est pas insurmontable.

Ensuite, je prends la résolution de ne plus en avoir. Bon, là, c’est autre chose. Je pratique la pensée positive depuis des années et je me rends compte que j’ai toujours des pensées négatives. Mais, en même temps, je pense de plus en plus positivement de plus en plus souvent. Et je me rends compte que mon entourage est devenu de plus en plus positif. Et ensuite quand les pensées négatives arrivent, je m’en rends compte de plus en plus facilement et je m’empresse de les changer. Attention, tout cela n’est pas facile jusqu’à ce que ça devienne une habitude. Et comme je pense positivement de plus en plus souvent, moins j’ai de choses à pardonner puisque de moins en moins d’événements négatifs m’arrivent.

Je suis incapable de pardonner à quelqu’un, ce n’est pas grave. Je me pardonne à moi-même d’avoir des pensées négatives! Et c’est déjà beaucoup.

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[1] Cette phrase est inspirée d’un livre de Joseph Murphy.