Il est nécessaire de revoir la définition du mot pardon et
peut-être de trouver un autre mot car pardonner une faute justement
impardonnable peut paraître impossible.
Je ne peux pas pardonner parce qu’une situation
insoutenable, injustifiée ou imméritée a créé en moi une colère que je n’arrive
pas à réprimer même des années plus tard. Et c’est pour cela que pendant des
siècles il y a toujours eu des guerres. C’est sûr que sur le plan humain il est
difficile, voir impossible, de pardonner.
Pardonner signifie littéralement « par le don de
Dieu ». Seulement pendant des siècles on est parti sur des bases faussés
Jésus était censé venir remettre tout en place et il l’a fait.
« Est-il plus aisé de dire à un pécheur, vas, tes pêchés te sont pardonnés que de dire au paralytique lève-toi et marche ? » Et le paralytique s’est mis à marcher. Pourquoi cela se passait-il ? Parc que Jésus avait élevé son niveau de conscience, il n’était plus dans la conscience humaine, terre à terre. Humainement, je ne peux pardonner, en élevant ma conscience je le peux. Actuellement, il y a de plus en plus de guérisons, du corps et de l’esprit, parce que justement le niveau de conscience est entrain de s’élever.
« Est-il plus aisé de dire à un pécheur, vas, tes pêchés te sont pardonnés que de dire au paralytique lève-toi et marche ? » Et le paralytique s’est mis à marcher. Pourquoi cela se passait-il ? Parc que Jésus avait élevé son niveau de conscience, il n’était plus dans la conscience humaine, terre à terre. Humainement, je ne peux pardonner, en élevant ma conscience je le peux. Actuellement, il y a de plus en plus de guérisons, du corps et de l’esprit, parce que justement le niveau de conscience est entrain de s’élever.
Il n’y a pas moi qui pardonne, il n’y a pas un Dieu qui
pardonne, cela est une distorsion de la vérité. Si j’étais humainement capable
de pardonner ou s’il y avait un Dieu qui pardonnerait tout, le monde ne serait
pas tel qu’il est. Parce que si toutes fautes étaient pardonnées, il n’y aurait
plus de fautes. Il suffit de regarder autour de soi pour constater que ce Dieu
qui pardonne tout et qui est Amour infini n’existe pas. En réalité, il n’existe
pas et il existe en même temps. Il n’existe pas en tant que Dieu, divinité
toute puissante, sinon son action serait visible et le monde serait rempli d’Amour.
Par contre, il existe réellement en tant qu’état de conscience. Cet état de
conscience, Jésus l’appelle Père et en même temps il dit qu’il est le fils de
l’homme. Je vois tout de suite les théologiens se réveiller et bondirent
de leur siège. C’est pour cela qu’il est
important de s’arrêter aux mots.
Ce que nous avons appelé Dieu et que Jésus appelle Père est
un état de conscience. État de conscience signifie à la fois « être
conscient » et « être en conscience ». Quand Jésus dit, par
exemple « Je suis la lumière du monde », il est à la fois
conscient d’être cette lumière, conscient parce qu’il s’en rend compte, parce
qu’il le vit et il est la lumière en conscience parce que la lumière éclaire et
ce qu’il dit et ce qu’il fait éclaire tous ceux qu’il rencontre.
Et Jésus dit aussi « Vous, vous êtes la lumière du
monde ». Mais, à la grande différence de Jésus, c’est que, peut-être, même
si nous croyons que c’est possible, nous n’en sommes pas conscients parce que
notre conscience est trop terre à terre. Je suis dans ma chambre, les volets
fermés, un rai de lumière passe en haut du volet. Cela, c’est l’enseignement
religieux qui me parle de la lumière sans jamais me la montrer. Et là, dans cet
environnement tout noir, je vois juste suffisamment pour ne pas me cogner, et
encore. Quand je me cogne, on me dit, c’est ta faute, tu as péché, tu dois
demander pardon. Mais je n’ai pas vu l’obstacle, j’étais dans le noir (état de
conscience ordinaire). Dans cet état de conscience ordinaire « on » m’a
appris que le problème venait de l’autre.
Et pourtant, s’il y a un voyou en face de moi, c’est
peut-être parce que j’ai dix robes que je ne mettrais jamais, (ou un 4x4x pour
aller en ville). Je l’ai acheté parce que je ne sais pas comment dépassé l’argent
que j’ai en trop. Et comme j’ai dix robes en trop, il faut que je m’achète une
armoire pour les ranger. Et là, je me retrouve devant un homme qualifié de
voyou, parce que lui ne peut rien s’acheter, alors il vole. Dans cet exemple,
je ne juge personne, parce que personne ne nous appris à voir les choses de
cette manière. Je vais encore donner un exemple frappant. Savez une des raisons
du chômage ? C’est que nous voulons tout acheter moins cher tout en gagnant
plus. C’est impossible. Alors que fait l’entreprise,
elle délocalise...
Ces deux exemples pour montrer que tout est lié, que toute
cause produit un effet et que même si je mets le voleur en prison, il y en aura
un autre qui arrivera parce que moi j’ai trop et lui pas assez. Alors peut-être
que je dois pardonner au voleur ce manque du trop que j’avais. Parce nous
seulement, il y a la loi de cause à effet, mais aussi cette loi qui fait que
nous sommes tous liés et que mon pardon du voleur va engendrer le pardon de son
père qui était alcoolique. Son père est devenu alcoolique parce qu’il a dû tuer
un « ennemi » dans une guerre…
Dans cette petite démonstration, nous voyons que celui que
nous jugeons coupable est celui qui a commis l’acte, mais comment en est-il
arrivé là ?
Même en sachant cela, pardonner à l’autre ce n’est pas
facile. Et si on se pardonnait à soi-même…
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