dimanche 5 octobre 2014

Quelques obstacles à l'ouverture de conscience



Je crois que la lumière se trouve à l’extérieur.

Nous cherchons notre lumière à l’extérieur alors qu’elle est à l’intérieur. La source ne peut être à l’extérieur de nous-mêmes.
Notre souffrance vient de ce que nous sommes coupés de notre source. En fait quand je parle de Source, cette source est un peu comme un récepteur-émetteur vibratoire. Je reçois et j’émets des vibrations en vertu de ce que je suis. Si je suis connecté sur la souffrance, je reçois et j’émets de la souffrance. Cela est évident quand on regarde les religions. En faisant de Jésus un être souffrant, la religion a créé des siècles de souffrance. Pourtant le message de Jésus est totalement l’inverse.

Je suis l’enseignement d’un groupe sans l’éprouver

Il y a des groupes qui ont une expérience spirituelle éprouvée, mais cela ne signifie pas que tout ce qu’ils disent est vrai. C’est simple, un groupe spirituel authentique est celui qui remet à chacun son propre pouvoir et qui sait aussi se remettre en cause. Le pouvoir n’est pas celui d’un maitre autoproclamé, souvent entouré de serviteurs, mais il vient de personnes en unité d’esprit et de cœur.

Je suis dans l’attente du changement

Comme nous sommes créateurs par notre pensée, si nous créons une pensée d’attente, nous sommes dans l’attente. Donc, il ne suffit pas d’attendre que le changement se fasse, mais il faut être acteur du changement. Qu’est-ce que je veux ? Qu’est-ce que mon être intérieur veut ?
Si je suis dans la souffrance et que j’attends un changement, je suis encore dans l’attente. Par contre si je fais ce qu’il faut pour m’harmoniser, changement de nourriture, méditation, penser et être positif.

J’utilise encore des béquilles spirituelles

Si j’utilise encore des béquilles spirituelles, je bloque le changement. J’ai l’impression que nous sommes un peu comme nageur débutant, nous n’osons pas encore enlever notre bouée. Et pourtant, nous savons nager.
Pourtant il existe certains appareils qui accroissent nos possibilités. Pourquoi ne pas les utiliser jusqu’à ce que nous puissions nous en passer?

Je suis attaché à

Spirituellement, je ne peux rien réaliser tant que je suis attaché. Attaché à l’enseignement de …, attaché à une religion, attaché à quelqu’un. Par rapport à une personne, il faut savoir aimer sans être attaché. Plus j’aime quelqu’un, plus je veux qu’il soit libre et libéré.

Je suis non conscient

Si je prends conscience que ce que je fais entraine une conséquence, il y a des choses que je ne ferais plus. Quand j’ai vu comment on traitait les animaux dans les abattoirs et aussi avant qu’ils soient abattus, j’ai fortement réduit ma consommation de viande. A chaque fois que je peux, je refuse le plastique ou l’emballage que l’on me donne. Si chacun le fait, ne serait-ce que pour un emballage, cela ferait des millions d’emballage en moins par jour. En devenant conscient, je fais plus attention à ce que je mange et donc je deviens moins malade, donc moins consommateur de médicaments chimiques.

Je ne mérite pas d’être heureux

Quel héritage négatif des religions occidentales et méditerranéennes, avec leur condamnation, leurs pénitences, leur besoin de soumettre l’autre. Je devrais plutôt dire que je suis créateur de bonheur pour moi-même et pour les autres.

Je me crois tout-puissant

J’ai entendu, il y a quelques jours à la radio quelqu’un dire « Quand il n’y aura plus d’insectes sur la terre, il n’y aura plus de vie » et il a ajouté « Quand il n’y aura plus d’hommes sur la terre, la terre revivra. » La Toute-Puissance de l’homme est destructrice et c’est tout l’écosystème qui en subit les conséquences. Qu’est-ce que je fais pour être en harmonie avec la terre, avec la vie, avec l’humanité ?

Je crois que je crois en Dieu alors que je ne sais même pas qui il est ?!

Je ne sais même pas s’il a une réalité. Je le prie et il ne me répond pas. Il y a des guerres et il laisse faire. J’ai une maladie grave. Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu pour avoir ce problème ? Comme si un bon dieu pouvait envoyer des problèmes et des maladies. La véritable question à se poser est quel est ce dieu auquel je crois ? Et là, rien que le fait de poser la question va faire tomber beaucoup de barrières. J’aime beaucoup la réponse que donne Jésus : « Il vous est fait selon votre propre croyance ! » Chaque religion a créé un Dieu selon sa propre croyance. Jésus nous dit aussi qu’il n’est pas nécessaire de prier à tel ou tel endroit, mais de s’adresser à lui en esprit et vérité. Ce qui compte avant tout, c’est que tu sois vrai avec toi-même. Et quand nous méditons, est-il nécessaire de croire en une divinité ? Non car la méditation se suffit à elle-même pour élever notre conscience. Il suffit de voir les résultats amenés par différentes méditations dans les prisons de différents pays.

Vivre le changement spirituel c’est :

  • Mettre sa propre croyance à l’épreuve
  • Agir sur soi et non sur les autres
  • Être le changement tel que je voudrais qu’il soit.
  • Créer l’unité en soi et autour de soi.
  • Penser, parler et agir positivement
  • Prendre conscience que la terre, c’est ma maison et je ne suis pas seul à l’habiter.
  • Accepter d’être heureux
  • Mettre sa puissance au service de l’Amour désintéressé
  • Être conscient que tout acte que je réalise à une conséquence.
Pascal Cadart

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