vendredi 19 avril 2013

Comment être un agent de changement



Plus jamais impuissant…

Lors d'un cataclysme, nous sommes nombreux à nous sentir désemparés. En fait, que l’on pense au cataclysme comme en Haïti, aux peuples qui sont depuis longtemps privés de leurs droits et libertés, aux personnes qui manquent de nourriture dans notre quartier ou simplement aux membres de notre entourage qui vivent des difficultés, on ne peut être qu’être touché. On fait un don monétaire, on décroche le téléphone pour prêter oreille ou on offre notre temps bénévolement… mais on aimerait tellement pouvoir
faire plus, pouvoir toucher les personnes affectées directement. On se sent bien impuissant.

Je devine que tout comme moi, vous trouvez les sièges de spectateurs inconfortables: vous voulez être un agent de changement. Mais comment être un agent de changement lorsqu’on ne peut apparemment rien changer? Comment canaliser concrètement nos élans de solidarité?

J’ai quelque chose de grand et d’important à partager avec vous aujourd’hui. Le contenu de mon message ne sera pas totalement nouveau pour vous, vous connaissez probablement déjà la «théorie». Mais si vous intégrez véritablement son essence, je sais que cela transformera votre vie… Cela transformera votre vie, et celle des personnes que vous souhaitez tant aider, aussi. Pour de vrai, pas juste en théorie.
Allons-y…
image étoile 

En 1995, une psychiatre nommée Elisabeth Targ a mené une étude sur vingt patients qui souffraient du sida. Vingt sidéens dont la maladie était avancée au même stade. Le sujet de son étude: la guérison à distance.
Dr Targ a séparé les vingt patients en deux groupes. Le premier groupe allait recevoir seulement les traitement offerts par la médecine conventionnelle, rien d’additionnel. Le deuxième groupe, par contre, allait recevoir également des traitements de guérison à distance.
Je vous donne plus de détails…
Les photos des dix patients de ce deuxième groupe ont été envoyées à 40 guérisseurs partout sur la planète, incluant des shamans, des rabbins, des personnes qui pratiquent le Qi Gong, etc… Ils utilisaient une variété de techniques de guérison – par exemple le chant sacré et la visualisation. Pendant dix semaines, les 40 guérisseurs ont pratiqué leur rituel une heure par jour sur un des patients. Notons qu’ils vivaient en moyenne à 2 500 km de ces derniers. Tout était fait à distance.

Voici les résultats de l’étude… Je sais que nous sommes tous un peu blasés devant la quantité d’information que nous recevons chaque jour, mais je vous invite vraiment à vous laisser être ébloui par ce qui suit:
• Pendant les six mois qui ont suivi l’étude, 40 % des patients qui étaient dans le premier groupe (celui qui ne recevait pas de traitements à distance) sont décédés. Or, tous les patients qui avaient reçu des traitements de guérison à distance étaient non seulement vivants, mais plus en santé qu’avant.

Les patients du groupe «avec traitements» ont passé en moyenne six fois moins de temps à l’hôpital et ont contacté trois fois moins de maladies liées au sida. (En fait, le groupe «sans traitement» a passé au total 68 jours à l’hôpital pour traiter 35 maladies liées au sida. L’autre groupe a passé seulement 10 jours à l’hôpital, pour traiter seulement 13 maladies.)
Et on ne peut attribuer ces résultats à l’effet placebo, puisque les patients ne savaient pas dans quel groupe ils étaient.
Il ne s’agit pas ici d’une jolie fable, mais d’une étude sérieuse qui a été publiée dans le prestigieux Western Journal of Medicine (numéro de décembre 2008). Je ne vous ai pas expliqué la méthodologie exhaustivement, mais vous trouverez tous les détails dans les archives du journal en question. Aussi, je relate aujourd'hui une étude spécifique, car cela me semblait plus percutant que de dire «plus de 150 études prouvent les effets positifs de la guérison à distance». Mais c’est un fait: il y a effectivement plus de 150 autres études qui le prouvent.
Vous avez peut-être remarqué que je n’ai pas l’habitude de citer des études… Je préfère généralement cultiver la confiance en notre propre «savoir intérieur» que la confiance en des sources de sagesse extérieures. Cela dit, je fais exception aujourd’hui, car je crois qu’il est temps (oui, il est temps!) d’intégrer et d’enraciner dans notre vie ce que nous ressentons intuitivement. Il est temps de «traverser le pont», de vivre ce que nous savons. On entend souvent la phrase «nous sommes tous connectés»… Or, nous sommes beaucoup plus connectés que ce que l’on imagine généralement. Il ne s’agit pas d’une «croyance spirituelle» ou d’une philosophie, mais de la vérité.

Alors, y a-t-il quelqu’un d’impuissant ici, vraiment?
Non seulement ne sommes-nous pas impuissants, jamais impuissants, mais nous sommes impuissants au-delà même de ce que nous sommes prêts à admettre ou à accepter. Pour citer Marianne Williamson (qui a été citée aussi par Nelson Mandela au moment de son discours d’inauguration): «Notre plus grande peur n’est pas que nous soyons inadéquats. Notre peur la plus profonde est que nous soyons puissants au-delà de ce qui est mesurable. C’est notre lumière, pas notre obscurité, qui nous effraye le plus.»
Êtes-vous prêt à briller… et à aider? Évidemment, on aimerait tous pouvoir enlever instantanément les maladies de nos amis ou «annuler» complètement tous les ravages en Haïti… Le jour où j’aurai la formule, je vous en informerai. En attendant, je crois qu’on a déjà beaucoup, beaucoup à donner…
MISE EN PRATIQUE

Peut-être vous demandez-vous comment apporter de l’aide à distance comme les guérisseurs de l’étude… J’ai décidé d’ajouter une section plus pratico-pratique pour ceux qui souhaitent mettre immédiatement en pratique ce que nous venons d’explorer.
La première étape, à mon avis, est de frétiller. Vraiment! De réaliser à quel point il est extraordinaire de pouvoir faire une différence réelle et mesurable dans la vie des personnes qui nous sont chères, et même dans la vie de personnes que l’on n’a jamais rencontrées. C’est géant en soi… Si on n’est pas ébahi juste à y penser, c’est parce qu’on ne l’a pas vraiment intégré.

Pour le reste, je dirais que la «technique» est beaucoup moins importante que la substance; on s’enfarge si souvent dans les détails du «comment» inutilement. Ici, c’est vraiment l’intention qui compte! ;-) D’ailleurs, même Elisabeth Targ (celle qui a mené l’étude mentionnée plus haut) a observé que le choix de la méthode de guérison ne semblait pas important, en autant que le guérisseur ait une intention que le patient guérisse. Et je dis bien «ait une intention que le patient guérisse», non pas «une intention de guérir le patient»… Car la majorité des guérisseurs indiquaient qu’ils étaient branchés à une force supérieure et qu’après avoir émis leur intention, ils ne faisaient que laisser la lumière ou l’amour opérer. Ils étaient en quelque sorte des «messagers».

Pour continuer, je dirais que les traitements de «guérison» (au sens large) les plus puissants ne sont pas une projection de douleur ou de tristesse, mais une sorte de débordement d’amour. D’ailleurs, on a remarqué à travers diverses études qu’émettre une intention est généralement plus puissant que de prier. Je n’en suis pas étonnée, car une intention est une affirmation positive une «graine remplie» – alors que nos prières sont souvent des demandes qui prennent racine dans le manque, des «graines vides». Si vous vous demandez ce que j’entends pas «graines remplies» et «graines vides», vous pouvez lire le message suivant, que j’ai écrit récemment: http://www.implosions.net/fr/mm/63carottes.html

Voici comment je mets le tout en pratique personnellement, si cela peut vous inspirer: je m’installe confortablement, les pieds bien à plat contre le sol pour être bien ancrée. Je respire profondément pour me centrer… Puis graduellement, je forme et nourris une sorte de boule d’amour en moi. Je pense à diverses choses agréables, je laisse ma joie naturelle monter et circuler… Lorsque je me sens profondément «amoureuse» et connectée, j’amène une personne (ou un groupe de personnes) à mon esprit et je projette vers elle cette boule d’énergie. Mon intention n’est pas: «Tu vas mal, j’espère que tu iras mieux.» C’est beaucoup plus large, plus vaste, et difficile à verbaliser. C’est une sorte de débordement d’amour, un désir pur et simple que la personne aille délicieusement bien. Et ce n’est pas «ma» joie que je donne, c’est plus une sorte de fluide de vie qui passe à travers moi.
 
Voilà.

Aussi (en fait, c’est ce que je fais la majorité du temps), quand je ressens de grandes vagues de bien-être ou d’appréciation au quotidien – souvent, lorsque je suis dans la nature – je prends un moment pour faire ce que je viens de décrire, j’éclabousse spontanément quelques personnes de ce qui m’habite. Ça ne prend que quelques instants.


Finalement, si une personne était malade, je localiserais probablement la «boule d’énergie» à un endroit et je sourirais avec gratitude en sachant (et en sentant) qu’elle dissout allégrement tout ce qui est indésirable, ne laissant qu’une belle empreinte de magie. En fait, je remarque que quoi que je fasse, je souris. C’est mieux que projeter des «babounes» je me dis. ;-)
Encore une fois: y a-t-il quelqu’un d’impuissant ici? Ah, c’est ce que je pensais bien!
C’est avec un grand sourire sur le visage, justement, que je vous dis: merci.
Ce texte vient du site Implosion de Marie-Pier Charon 
 
 
 
Lynn McTaggart à écrit un livre sur ce sujet "la science de l'intention. Ed. Ariane

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