La
médecine soigne le corps, ce qui est visible alors que c'est l'âme ce qui est
invisible qui est touchée. Aujourd'hui l'âme collective est aussi touchée.
Pourtant c'est en soignant l'âme individuelle que je soignerai l'âme
collective. C'est en étant guéri que je peux guérir les autres. Mais, en même
temps il ne faut pas attendre d'être sain(t) extérieurement pour agir.
Humainement je peux trouver des moyens pour me soigner, pour être mieux, mais
seule la guérison est spirituelle et définitive.
Je
vais donner un exemple. Je ne peux parler de paix si je ne suis pas moi-même en
paix, mais dès que je suis en paix cette paix rayonne autour de moi, même si je
ne fais rien, même si je ne dis rien. Mon être intérieur reflète la paix. Bien
sûr cette paix peut être perturbée, mais comme elle
est vivante, l'alignement intérieur va se repositionner sur la paix.
est vivante, l'alignement intérieur va se repositionner sur la paix.
Sur
mon chemin spirituel je dois m'appuyer ce qui est stable, solide et cela
quelque soit ma religion, ma spiritualité. A ce moment là je me rends compte
que ce qui est stable, solide est identique quelque soit la religion. Jésus dit
« que votre oui soit oui et que votre non soit non, tout le reste
engendre la division». Cela signifie que je dois vérifier ce qui est vrai
et authentique et, quand je suis sûr, le faire mien. Aucune croyance ne peut
être basée sur de la supposition, elle doit s'appuyer sur sur du réel. Plus ma
croyance intérieure est stable, moins je suis influencé par les événements
extérieurs. Dans ma croyance intérieure, ce ne sont pas les mots qui sont
importants, c'est la relation à mon être intérieur qui est importante, que je
l'appelle Bouddha, Allah, Jésus, Marie. Ces êtres sont vivants dans la
conscience de l'Amour et dans l'Amour, il n'y a aucune frontière, aucune. Un cœur qui déborde d'Amour ne peut que rayonner irradier cet Amour. Humainement,
je peux croire ma religion supérieure, spirituellement c'est impossible,
l'Amour unifie tout. La montagne sainte peut s'aborder par les différents
versants religieux, arrivé au sommet la vue est la même pour tous.
Pour
que ma vie extérieure soit le reflet de notre vie intérieure, il est
nécessaire que je sois pleinement conscient. Sinon je suis le reflet de l'inconscient collectif.
L'inconscient collectif fait que, par exemple, au moment des soldes, tout le monde va acheter en même temps dans
les magasins. Chacun va trouver une bonne raison pour justifier son achat et
nos armoires se remplissent d'objets inutiles. En étant pleinement conscient,
j'agis de manière juste. Cet objet en
solde, je me rends compte si j'en ai pas besoin ou pas. Si je deviens plus
conscient le monde entier changera.
Comment
devenir plus conscient? Par exemple, le matin, en me lavant, je fais attention
là où passe le gant de toilette. En faisant cela, je prends conscience de
parties vivantes de mon corps auxquelles je ne faisais pas attention. En
mangeant, je porte attention à ce que je mange. Plutôt que m'impatienter en
attendant aux caisses d'un magasin, je prends conscience de ma respiration et
je suis étonné de ne pas avoir vu le temps passé, je suis en paix, je respire
mieux. Par effet indirect je deviens plus attentif. Une personne vérifiait deux
ou trois fois si elle avait fermé la porte de sa maison. Je lui ai dit à chaque
fois que vous fermez votre porte pensez « je suis en train de fermer la
porte. » Elle n'a plus jamais vérifié si elle avait fermé sa porte. La spiritualité se vit au quotidien.
Je
dois vivre aussi ma religion en étant pleinement conscient. En pratiquant
consciemment l'enseignement donné, je me rends compte de ce qui juste et je
peux éliminer ce qui est faux. Poses-toi
cette question. L'être que je prie, est-il une vue de l'esprit ou une réalité?
Est-il un être virtuel, inaccessible
perché là-haut dans son ciel ou un être réel avec lequel j'entre en relation?
En m'ouvrant à la conscience du Christ, de Bouddha, d'un saint, de Bruno
Groening, j'ouvre ma conscience à une conscience plus grande. Je deviens
conscient de leur présence, de leur réalité.
Les
bouddhistes, yogis, qui pratiquent une connaissance issue de l'expérience,
comprennent mieux Jésus et les évangiles que la majorité des chrétiens. Un
disciple français demanda à un maître yogi ce qu'il pensait de Jésus, celui-ci
répondit: « Je ne pense pas au sujet de Jésus, je l'aime »
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