samedi 14 juillet 2012

Ma vie extérieure est le reflet de ma vie intérieure


La médecine soigne le corps, ce qui est visible alors que c'est l'âme ce qui est invisible qui est touchée. Aujourd'hui l'âme collective est aussi touchée. Pourtant c'est en soignant l'âme individuelle que je soignerai l'âme collective. C'est en étant guéri que je peux guérir les autres. Mais, en même temps il ne faut pas attendre d'être sain(t) extérieurement pour agir. Humainement je peux trouver des moyens pour me soigner, pour être mieux, mais seule la guérison est spirituelle et définitive.
Je vais donner un exemple. Je ne peux parler de paix si je ne suis pas moi-même en paix, mais dès que je suis en paix cette paix rayonne autour de moi, même si je ne fais rien, même si je ne dis rien. Mon être intérieur reflète la paix. Bien sûr cette paix peut être perturbée, mais comme elle
est vivante, l'alignement intérieur va se repositionner sur la paix.

Sur mon chemin spirituel je dois m'appuyer ce qui est stable, solide et cela quelque soit ma religion, ma spiritualité. A ce moment là je me rends compte que ce qui est stable, solide est identique quelque soit la religion. Jésus dit « que votre oui soit oui et que votre non soit non, tout le reste engendre la division». Cela signifie que je dois vérifier ce qui est vrai et authentique et, quand je suis sûr, le faire mien. Aucune croyance ne peut être basée sur de la supposition, elle doit s'appuyer sur sur du réel. Plus ma croyance intérieure est stable, moins je suis influencé par les événements extérieurs. Dans ma croyance intérieure, ce ne sont pas les mots qui sont importants, c'est la relation à mon être intérieur qui est importante, que je l'appelle Bouddha, Allah, Jésus, Marie. Ces êtres sont vivants dans la conscience de l'Amour et dans l'Amour, il n'y a aucune frontière, aucune. Un cœur qui déborde d'Amour ne peut que rayonner irradier cet Amour. Humainement, je peux croire ma religion supérieure, spirituellement c'est impossible, l'Amour unifie tout. La montagne sainte peut s'aborder par les différents versants religieux, arrivé au sommet la vue est la même pour tous.

Pour que ma vie extérieure soit le reflet de notre vie intérieure, il est nécessaire que je sois pleinement conscient. Sinon  je suis le reflet de l'inconscient collectif. L'inconscient collectif fait que, par exemple, au moment des soldes,  tout le monde va acheter en même temps dans les magasins. Chacun va trouver une bonne raison pour justifier son achat et nos armoires se remplissent d'objets inutiles. En étant pleinement conscient, j'agis de manière juste.  Cet objet en solde, je me rends compte si j'en ai pas besoin ou pas. Si je deviens plus conscient le monde entier changera.

Comment devenir plus conscient? Par exemple, le matin, en me lavant, je fais attention là où passe le gant de toilette. En faisant cela, je prends conscience de parties vivantes de mon corps auxquelles je ne faisais pas attention. En mangeant, je porte attention à ce que je mange. Plutôt que m'impatienter en attendant aux caisses d'un magasin, je prends conscience de ma respiration et je suis étonné de ne pas avoir vu le temps passé, je suis en paix, je respire mieux. Par effet indirect je deviens plus attentif. Une personne vérifiait deux ou trois fois si elle avait fermé la porte de sa maison. Je lui ai dit à chaque fois que vous fermez votre porte pensez « je suis en train de fermer la porte. » Elle n'a plus jamais vérifié si elle avait fermé sa porte.  La spiritualité se vit au quotidien.

Je dois vivre aussi ma religion en étant pleinement conscient. En pratiquant consciemment l'enseignement donné, je me rends compte de ce qui juste et je peux  éliminer ce qui est faux. Poses-toi cette question. L'être que je prie, est-il une vue de l'esprit ou une réalité? Est-il un être  virtuel, inaccessible perché là-haut dans son ciel ou un être réel avec lequel j'entre en relation? En m'ouvrant à la conscience du Christ, de Bouddha, d'un saint, de Bruno Groening, j'ouvre ma conscience à une conscience plus grande. Je deviens conscient de leur présence, de leur réalité.

Les bouddhistes, yogis, qui pratiquent une connaissance issue de l'expérience, comprennent mieux Jésus et les évangiles que la majorité des chrétiens. Un disciple français demanda à un maître yogi ce qu'il pensait de Jésus, celui-ci répondit: « Je ne pense pas au sujet de Jésus, je l'aime »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Un commentaire peut amener un complément d’information, aider à la compréhension. N'hésitez pas à mettre votre commentaire!